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Ponts de mai : que risquez-vous si votre enfant loupe l'école ?

Publié le par Hélène Bour

Le mois de mai 2024 est truffé de jours fériés, si bien positionnés qu’il peut être tentant de faire louper l’école à son enfant pour s’octroyer de petites vacances en famille. Mais il y a un risque à la clé… Explications

 

Cette année est plutôt bien lotie, si l’on peut s’exprimer ainsi, concernant les jours fériés de mai. S’il arrive certaines années que le 1er et le 8 mai tombent un dimanche, ça n’est pas le cas en 2024, où ce sont des mercredis. Résultat, les semaines sont truffées de jours fériés, si bien qu’il n’y a pas à poser beaucoup de jours de congé pour s’octroyer une à deux semaines de vacances. Résultat : certains parents peuvent être tentés, et c’est humain, de faire louper quelques jours d’école à leur enfant. Après tout, un jour ou deux en moins, ça ne semble pas si grave, ça ne risque pas de remettre en cause toute sa scolarité.

Pour autant, faut-il le rappeler, depuis 2019, l’école est obligatoire en France dès l’âge de 3 ans et jusqu’à 16 ans. L’absentéisme constitue donc une infraction, et toute absence de son enfant dans cette tranche d’âge se doit d’être justifiée (rendez-vous médical, maladie, mariage ou enterrement d’un membre de la famille…).

Des sanctions sévères mais rarement appliquées

Concrètement, le corps enseignant est censé signaler toute absence non justifiée à l’Éducation nationale. En théorie, cela peut se traduire par des sanctions, allant d’un avertissement par le Directeur académique, à une amende de 750 €. Par la suite, « si ces absences injustifiées compromettent l’éducation de votre enfant, vous risquez 2 ans de prison et 30 000 € d’amende », prévient-on sur une page dédiée du site service-public.fr (Source 1). Dans les faits, ces amendes et poursuites sont rarement, sinon jamais appliquées, car il existe une certaine tolérance de la part de l’Éducation nationale.

Rappelons qu’au-delà de la sanction, ce genre de démarche, lorsqu’elle est fréquente et répétée, véhicule à l’enfant l’idée selon laquelle l’école n’est pas si importante, puisqu’on peut s’y absenter sans que cela ne pose problème.

Si l’on fait le choix de partir sur ces ponts de mai et de faire louper l’école à son enfant, mieux vaut insister auprès de lui sur le caractère exceptionnel de l’absence, pour lui apprendre les notions d’assiduité et de savoir-vivre, qui lui seront importantes pour sa future vie professionnelle.

Oui
il y a 3 mois
Évidemment que oui. Laissez un enfant passer quand il n'a pas les base va le mettre en échec complet, mais risque aussi de mettre la classe en échec. ...
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Lire 39 arguments Oui
Photo de profil de Caro Jack
22 points
Non
il y a 1 mois
​ il faut préciser l'âge mais en maternelle et en primaire à moins d'avoir de très lourds et très sévère problème je trouve qu'il vaut mieux passer et...
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